“Quand le givre apparaît au matin” 8 octobre selon le Hōryaku
Automne, la saison des dernières récoltes importantes pour la traversée de l’hiver. Les eaux de l’automne ont regonflée les rivières, n’ont elles pas réussi encore à apaiser les brûlures de l’été… La dernière pleine lune a drainé des corps les violences et les peurs ancestrales installées profondément en nous. J’observe autour et à l’intérieur, l’énergie circule comme dans un vase communiquant. Le brun des forêts ne ressemble pas au brun de l’automne mais bien résultant d’un été brulant et pauvre en eau.
Cultivons les éléments qui alimentent cette forêt, notre lieu ressource. Cultivons de l’eau. De là, nous pouvons vivre n’importe où ; nous sommes biologiquement la nature, psychiquement la nature, spirituellement la nature, partout nous sommes la forêt, la prairie, la rivière, le rocher… Cultivons puis récoltons les fruits des enseignements-racines qui nous sont donnés et partageons pour le bien commun.

Je participe à la 5ème édition du Festival international du film chamanique au Cinéma Rex de Sarlat pour 2 choses, soutenir la communication de cet événement exceptionnel (films & cérémonies chamaniques, soins et partages au fil des jours) et aussi pour vous présenter mon livre Herboristerie chamanique publié aux Editions Rustica.
En partant à la rencontre du monde végétal dans sa forme subtile, “Herboristerie chamanique” ouvre un chemin personnel de médecine. Je vous invite à tisser une relation avec les plantes et je vous partage des voyages et des histoires qui vous mèneront jusqu’à la divinité des plantes. Accompagnée de la photographe Claire Curt pour transmettre en image la capacité des plantes à l’émerveillement, la guidance et à ouvrir le chemin initiatique. Armoise, Reine des prés, Millepertuis, Ortie, Plantain et Pissenlit y sont présentées plus particulièrement car elles portent avec force et gardent intimement, la mémoire et le tracé de nos ancêtres sur la terre.
Plaidoyer pour la Terre
Etres humains, nous laissons notre empreinte et construisons sur la terre que nous considérons parfois comme vide, inhabitée. Nous l’achetons, l’échangeons ou en héritons et la considérons comme nôtre.
Les peuples racines, reliés encore intrinsèquement à la terre comme étant un organisme vivant sentent que chaque montagne, colline, rivière, pâturage et lac est habité par un esprit ; il faut trouver un accord avec cet esprit avant d’y bâtir sa maison ou de la cultiver.
Avec force, par le coeur et en conscience.

