Etre herboriste aujourd’hui

Etre herboriste aujourd’hui

La France a la particularité d’être dessinée par des territoires variés contenant des terroirs riches, originaux, généreux et de cela découle la richesse de la flore médicinale, des bosquets, des prairies, des bords de chemin, des forêts…

Les paysans, les locaux, les anciens, les femmes, les sages-femmes, les cantonniers, le grand-père qui faisait les greffes de tous les hameaux alentours, le glaneur, le colporteur, le poète, et bien d’autres encore, tous avaient une connaissance ancestrale, vernaculaire, transmise depuis des générations, des plantes, leurs usages, leurs rituels.

Tout cela a failli être perdu mais quelques passionnés, ethno-pharmacologues, botanistes, ethno-botanistes ainsi que des cueilleurs-euses qui travaillaient parfois pour des grands laboratoires se sont organisés, rassemblés pour sauver in extremis ce fonds inestimable que l’on pourrait qualifier de patrimoine immatériel de l’humanité.

Article sur l’herboristerie d’après le 1er Congrès des herboristes

Les Producteurs-herboristes

Pendant mes études à l’Association du Renouveau de l’Herboristerie, J’ai rencontré le Syndicat des Simples dont le président et fondateur fût un de mes professeurs de ces matières magnifiques que sont la botanique & l’herboristerie appliquée. Ce syndicat rassemble alors des hommes & des femmes qui se nomment « Producteurs-herboristes ». Oui, parce que les herboristes à cette époque bien qu’il y en ait encore quelques uns encore diplômés du temps de la dernière guerre, n’avaient plus le droit d’étudier, d’être licenciés et donc d’exercer cette fonction.

Herboriste-cueilleuse, est une de mes missions, à la fois sédentaire & itinérante, en fonction des lieux, des saisons, à la ville & à la campagne.

Un herboriste connaît l’histoire des « simples médecines* », sait les identifier dans leur paysage, pratique la cueillette des plantes sauvages, en connait les usages traditionnels et les transforme en préparation gαℓéηιqυє artisanale.

Dans cette lignée, fidèle à ce que l’on m’a transmis, j’organise avec vous, au milieu d’un pré, en lisière de forêt, dans une clairière, à l’ombre d’une épine blanche un atelier herboriste adapté à votre imagination.

« Le cheminement vers elle, la plante, est toujours porteur d’un principe de guérison » – Lieutaghi.

 

Marilyn Brentegani – marilynbrentegani@hotmail.com – 06 69 15 49 78

Les soins ethno herboristes